Le mardi 14 mars 2017 la 6e4 a présenté ses kamishibaïs aux CM2 bilingues de l’Ecole des Roses. (Pauline)
La genèse du projet
Nous avons découvert le kamishibaï au premier trimestre, en cours de français. Cela m’a tout de suite plu, car j’adore les histoires. Lorsque notre professeur nous a annoncé que nous allions créer un spectacle de kamishibaï pour le montrer à la classe de CM2 bilingue de M. Rudio et de Mme Scherrer, nous avons sauté de joie. M. Rudio est notre ancien professeur et il nous manque à tous, alors nous mourions d’envie de le revoir. (Badegül)
Qu’est-ce qu’un kamishibaï ?
KAMI signifie « théâtre » et SHIBAI « papier ». Le kamishibaï est donc un théâtre de papier. Cet art est né au Japon. Les histoires sont présentées au moyen d’un BUTAI, c’est-à-dire un cadre, dans lequel on met les planches dessinées au dos desquelles sont collés les textes. Pour raconter l’histoire, il faut lire le texte au dos de la dernière image, puis la faire glisser à l’arrière du cadre. Nous, élèves de 6e4, avons recréé cet art. (Julien et Elias)
Autrefois, au Japon, le bonhomme kamishibaï parcourait la ville pour vendre ses bonbons et présenter une histoire dont il ne dévoilait pas tout de suite la fin pour que les enfants reviennent l’écouter. Il circulait avec un vélo sur lequel était posé le butaï. On peut dire que le kamishibaï est l’ancêtre du manga ! (Victor)
L’écriture des contes étiologiques
Pour créer le spectacle, nous avons d’abord commencé par réfléchir à nos histoires. Nous les avons ensuite rédigées sur papier, pour le premier jet, avant de les recopier sur les ordinateurs du collège. (Mahé)
Nous avons choisi d’écrire des histoires en rapport avec la création du monde. Certains groupes ont imaginé des contes poétiques expliquant pourquoi le temps passe si vite ou pourquoi il existe une lune et un soleil. (Clémentine)
Pour l’écriture, nous avons formé des groupes. Moi j’étais avec Mahé, Orlane et Chloé. Nous avions décidé que tout le monde devait être d’accord avant que nous rajoutions une phrase. Si ce n’était pas le cas, on essayait d’en trouver une autre qui pouvait nous plaire à toutes. (Badegül)
Dans notre groupe, nous avons commencé à imaginer l’histoire à partir du titre « Pourquoi l’arc-en-ciel a-t-il sept couleurs ? ». Comme nous aimons les choses un peu féeriques, c’était facile d’imaginer le conte. Nous n’étions pas toujours d’accord, mais nous avons ensuite réussi à nous entendre. (Chloé)
La création des planches
Au mois de décembre, une fois les textes terminés, nous avons commencé à illustrer nos planches avec M. Leonate. C’était une belle expérience pour nous. (Pauline)
Pour les planches, nous avons utilisé plusieurs matériaux comme des feuilles Canson, de l’aquarelle, du sable, de la colle, des paillettes et des crayons de couleur. (Chloé)
Le déroulement du spectacle
Le 14 mars 2017 (c’était un mardi), nous avons présenté le spectacle de la classe de 6e4 aux élèves de CM2 venus de l’Ecole des Roses. Tous les 6e ont très bien lu. J’espère que les contes ont plu aux visiteurs. Ils ont été très calmes et respectueux : un très bon public ! (Thomas)
Pour la rencontre, les élèves de CM2 ont été répartis en deux groupes pour assister à l’exposition-lecture, puis au spectacle :
– Au CDI, les élèves ont écouté Victor, Pauline, Clémentine et Térence lire l’album intitulé Le Bonhomme Kamishibaï d’Allen Say, puis ont répondu à un questionnaire avec un peu d’aide de la part des lecteurs. (Orlane)
– Dans la salle de spectacle, deux élèves de 6e jouaient le rôle de présentateurs. Les autres ont lu tour à tour leur chef d’œuvre, dont l’un en version bilingue (Merci Mme Philipps ). C’était une belle aventure. Les spectateurs semblaient ravis ! (Rose)
Les impressions des élèves
– Au début, j’étais un peu stressée, mais après ça allait. Tout le monde a lu une partie de son texte devant le public (Louisa).
– J’ai trouvé ça bien de faire ce spectacle, parce que j’ai aimé montrer ce que nous avions fait. (Mahé)
– J’ai trouvé ça bien de faire ce projet en groupe. (Emma)
– J’ai beaucoup aimé ce projet. Je me dis qu’on devrait faire plus de choses comme ça. (Margaux C.)
– Elle valait bien toutes ses heures de préparations, cette matinée ! Elle était franchement réussie. (Thomas)
– Cela aura été une magnifique et belle expérience. (Chloé)
Un grand merci à Mme Fortanet qui nous a laissé emprunter son CDI. (Orlane)