Cyclopes de tous horizons : une relecture de l’Odyssée d’Homère

Dans le cadre d’une séquence consacrée à l’Odyssée de l’aède Homère, les élèves de 6e4 et de 6e5 ont reconstitué les moments forts de la rencontre entre Ulysse et le cyclope Polyphème.

Les élèves vous invitent à une relecture illustrée de ces passages de l’épopée grecque. C’est Ulysse qui assure le rôle de narrateur.

« Là séjournait un homme de taille prodigieuse qui, seul et loin de tous, menait paître ses troupeaux, sans fréquenter d’autres gens : il vivait à l’écart ne ne connaissait pas la justice. »

 

(Travail d’Erwan, 6e5) 

Travail d’Abigaelle, 6e5.

 

« C’était un monstre prodigieux, qui ne ressemblait pas à un homme mangeur de pain, mais au sommet boisé d’une haute montagne, que l’on voit se dresser seul, loin des autres sommets. »

(Travail de Mattéo, 6e5)

 

Travail de Chloé, 6e4 : le Cyclope habillé de la laine violette de ses béliers :

« Il avait des béliers bien nourris, à l’épaisse toison, beaux et grands, avec une laine de couleur violette ».

 

« Il se précipita sur mes compagnons, les mains tendues, et en saisit deux qu’il écrasa contre la terre comme des petits chiens. Leur cervelle jaillit et coula sur la terre. Il les découpa membre à membre et en fit son repas : il les dévora comme un lion nourri sur la montagne, sans rien laisser, ni leurs entrailles, ni leurs chairs, ni leurs os plein de moelle. »

(Travail d’Elya, 6e4 : le cyclope après son repas)

« Quand le Cyclope eut rempli son immense panse en mangeant les chairs humaines et en buvant par-dessus du lait non-mélangé, il se coucha de tout son long dans l’antre, au milieu des troupeaux ».

(Travail de Lison, 6e4)

« Ainsi parla-t-il, et il [le Cyclope] tomba à la renverse. […] Aussitôt, je mis l’épieu sous la cendre pour le chauffer. Quand l’épieu d’olivier, bien qu’encore vert, fut sur le point de s’enflammer, dans le foyer et qu’il se mit à briller terriblement, je le retirai du feu et l’apportai en courant. Mes compagnons étaient autour de moi : une divinité ranimait leur courage. Ils saisirent l’épieu d’olivier au bout aiguisé et l’enfoncèrent dans l’œil du Cyclope. »

(Travail de Jérémy, 6e5)

« Le Cyclope poussa un hurlement horrible qui fit retentir les rochers. »

(Margaux, 6e5)

 

« Pendant ce temps, il [le Cyclope] arracha de son œil l’épieu tout souillé de sang, et le jeta au loin en agitant furieusement les bras ». 

(Travail d’Anaïs, 6e5)

 » Voici alors le plan qui parut le meilleur à mon cœur. […]  Vint alors mon tour : il y avait là un bélier, le plus vigoureux de tous. Je le saisis par le dos et me recroquevillai, immobile, sous le ventre laineux. Je m’accrochai de toutes les forces de mes mains à sa laine merveilleuse, et je tins bon, le cœur patient. »

( Travail de Timéo, 6e5)

 

« Cyclope, si quelqu’un parmi les hommes mortels t’interroge sur la perte de ton œil qui te défigure, dis que c’est Ulysse le destructeur des cités qui t’a complètement aveuglé, le fils de Laërte qui habite Ithaque ».

(Travail d’Adrien, 6e5)

Références du texte dont sont extraites les citations :

Homère, L’Odyssée, chant IX, traduction S.  Perceau, Nathan, 2006.

 

 

 

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