Dans le cadre d’une séquence consacrée aux oiseaux en poésie, chaque élève de 6e5 a composé un poème en s’inspirant des techniques d’écriture qu’il a découvertes. Evangil, Lou, Arthur et Quentin partagent ici leurs envolées poétiques.
« Le soir, je sors… » de Lou S.
Ce poème est écrit sur le principe du « mot caché » employé par le poète Kayo. Il fait intervenir l’homophone et de la paronomase.
Saurez-vous découvrir le nom de l’oiseau caché dans ce poème ?
Le soir je sors chercher le journal.
Dans la boîte aux lettres,
J’entends des bubulements.
Je lève la tête et je vois
Un nid, un tout petit nid,
Avec deux oiseaux de la nuit.
Je leur servis du riz,
Mais ils n’en mangeaient point.
Alors, je leur préparai des pâtes,
Avec la fenêtre grande ouverte.
L’un d’eux vola et rentra chez moi.
Il s’arrêta et tomba
Dans la casserole
Pleine d’eau chaude.
« Oh non le pauvre,
Il bout ! »
Je le sors rapidement
De la casserole et il s’envole.
Mais le jour suivant,
Il me dit « merci ».
C’était tellement magique,
Un oiseau parle !
Qui suis-je ?
Je suis le hibou !
» Mon oiseau » de Quentin
Mon oiseau et une mésange,
c’est un vrai petit ange,
j’aimerais bien en avoir un,
je lui donnerais du bon pain ,
c’est vraiment bon ,
mieux que les bonbons !
Il est si beau mon oiseau !
comme un reflet au bord de l’eau
et il est si grand !
Peut- être que 10 centimètre ce n’est rien
mais pour moi c’est déjà bien .
Je m’adresse à toi cher lecteur ,
contente-toi de ce que tu as
et voilà !
tu deviendra aussi beau .
Q’un oiseau !
« Il y avait un Toucan », d’Arthur J.S.A
Il y avait un Toucan,
qui volait autour d’un volcan.
Il y avait le Héron
qui aimait manger les poissons.
Quand je vis la Mouette,
Je me mis à la fenêtre.
Le Hibou vit dans un arbre,
Dans un trou.
Mais pourquoi est~ce que partout,
je vois le Coucou ?
J’ai deux Calopsittes,
et quand je lis,
Elles commencent à chanter,
comme le Verdier.
Tous, comme ils aiment voler !
Arthur J-S-A
Inspiré par Jean de la Fontaine.
« Du conte au poème » de Evangil O.
Il était une fois un jeune homme irritant
qu cherchait un fameux piment,
Le piment le plus fort au monde.
Alors un beau matin, il vit ses amis
Et, d’un air satisfait, leur dit :
» Demain je ne serai plus là, je serais à la recherche du piment. »
Ce soir-là, à la télé, il y avait Le Livre des Records.
En allant se coucher, il se dit : « avec ce piment, je vais être le champion. »
Le lendemain matin, il prépara ses affaires et partit pour sa quête.
Dans la forêt, il trouva le piment tout rouge, tellement qu’ il semblait avoir la gorge sèche. Il approcha la main. Mais, surprise ! Un rouge-gorge s’envola.
Braque, Etude pour les plafonds du Louvre, 1952.
