Dimanche, 10h30 : Nous embarquons à bord du – long, rapide, luxueux, composé de 2 ponts et comportant le nécessaire à notre survie – bus Mugler… Après avoir rassuré nos parents par un extraordinaire discours de M. Pothier, le car démarre enfin. Ses très excités et impatients voyageurs n’ont qu’une hâte : arriver au lieu tant convoité des Cyclamens.
17h00, nous accostons et nous débarquons dans nos chambres respectives. On s’agite, on s’installe, on reprend des forces autour d’un bon repas, petite réunion et roupillon !!!
Lundi, 8h30 : L’enthousiasme, la joie et la bonne humeur sont au rendez-vous dans les discutions animées du petit déjeuner. Il y a de quoi : bientôt le premier cours de ski pour les débutants ou une bonne partie de rigolade pour les confirmés et experts.
19h00 : Nous venons d’avoir une intervention d’un spécialiste de haute montagne dont les pires ennemies sont les avalanches : un pisteur-secouriste. Son travail est divers, intéressant et sportif : il prévient, secourt et entretient les pistes pour »que la sécurité soit avec nous (« je suis ton père;-) ») ».
Malgré la fatigue, le sourire est sur toutes les lèvres et l’envie du lendemain est intense…
Mardi, 13h00 : Écrabouillés dans le bus, pour nous redonner la pêche, Mme Bernad nous scande a tue-tête l’hymne de l’écrabouillement : « Ah qu’est-ce qu’on est serrés au fond de cette boite, chantent les sardines, chantent les sardines !!! ».
16h00 : Le soleil domine les sommets. Le paysage est époustouflant et nous nous amusons tels des ouistitis se balançant de lianes en lianes… Sur les télésièges, le temps s’arrête, »c’est calme, trop calme ». Nous prenons confiance en nous, mais cela passe trop vite.
21h00 : Les filles viennent de terminer leur brainstorming des gestes qui sauvent (méthode d’Heimlich, autres techniques de récupération d’objets non désirés dans le conduit respiratoire ou encore pratique de plaquage au sol de « zombies » ensanglantés…). La soirée s’annonce originale et théâtrale (voir prochain épisode).
Mercredi , 13h00 : Les prédictions de M. Cuchet s’annoncent vraies : la -petite, tranquille, adorable et sympathique– tempête de neige s’est invitée chez nous. Dans la partie inférieure de la montagne, il pleut, dans la partie centrale, il neige et dans la partie supérieure, il grêle. Pour couronner le tout, le vent dresse les éléments contre nous. C’est trempés comme des soupes, tels des éponges, que nous rentrons au chalet. Que c’est bon de retrouver nos petits lits douillets, nos chers et aimés radiateurs. Après le froid glacial et mordant, la chaleur est réconfortante. Heureusement pour nous, nous avons votés à l’unanimité, que nous ne retournerons pas sur les pistes cette après-midi.
17h00 : Tandis que certains reviennent du village où ils ont fait leurs emplettes, nous terminons -avec patience, humour, amour (!!!) et courage malgré les perturbations intempestives de M. Corby venant s’acquitter de notre travail-, de rédiger ce merveilleux, formidable et très explicite article.
PS : Nous ne sommes pas narcissiques ! Et les parents, ne vous inquiétez pas pour nous : tout va très bien ici et les profs de sport s’occupent tous très bien de nous !!!!!!!!!! 😛
Nadège et Noémie